vendredi 7 juillet 2017

Donne moi ta main

          Mieux que la plus belle histoire de princesse, mieux que la plus belle fête du monde, mieux que Noël : Aujourd'hui, pour ma Tornade, c'était le dernier jour de classe. Je l'ai accompagnée, tenant précieusement d'une main les cadeaux pour les maîtresses et de l'autre le cartable, aussi léger aujourd'hui que le cœur de sa petite propriétaire. Comme chaque jour, nous avons parcouru à pied les 800 mètres qui séparent notre maison de l'école. En chemin, comme chaque jour aussi, nous nous sommes arrêtées devant le portail du logis de la mascotte de ma fille : Perline, une jeune chienne trop mimi qu'on adore et c'est probablement réciproque si on en croit les fêtes et les pipis de joie dont elle nous inonde dès qu'elle nous voit. Après cet habituel échange senteur clébard, nous sommes arrivées devant la porte de l'école. Depuis lundi, le directeur, qui fait l'accueil tous les matins de l'année, est en mode détendu et c'est un plaisir de partager quelques mots, quelques blagues avec lui... Comme beaucoup d'enfants ont déjà déserté l'école cette semaine, ceux qui restent vivent des instants privilégiés avec les enseignants, les copines et copains. Ils se fabriquent là leurs plus beaux souvenirs d'école élémentaire, foi d'une ex-adoratrice des derniers jours d'école ! Ce matin, ma fille n'a pas eu un seul voile de tristesse ou d'inquiétude dans les yeux lorsqu'on s'est séparé avec le tradi-bisou-à-c't-aprèm-à-la-sortie ; son visage et son regard resplendissaient simplement de promesses de grandes vacances. Pendant mon retour à la maison, mes yeux à moi devaient refléter l'allégresse de ma grande Puce de bientôt 8 ans mais je peux pas vraiment vous le jurer car je ne chemine pas en faisant des selfies. Bien que n'en étant personnellement pas encore à mon dernier jour du reste du travail, arrivée à la maison, je me suis accordé un prélude aux vacances : j'ai siroté un café sur ma terrasse (preuve manifeste que je bois pas que du rosé, l'été !), j'ai sorti mon vieil APN en bout de course et j'ai "selfier" le jardin, promesse d'un été très chaud, très très très sec, parfumé et very peinard (nota de 2018 : la suite m'a appris que non, l'été n'a pas été peinard)
les parasols paillote ont rendu l'âme...enfin...leurs franges et j'ai remplacé dans l'urgence par des parasols de plage à la sobre couleur taupe. C'est pas le meilleur choix mais je verrai plus tard pour un look plus classe (je dis aussi ça pour mes tenues vestimentaires)
Depuis longtemps, Michèle avait envie d'un bougainvillier. Elle a craqué mais l'a prudemment installé en pot parce qu'on n'est pas en climat Côte d'Azur et faudra le rentrer cet hiver.
Dans le nouveau massif sec : Venidium Arctotis qui palit de plus en plus sous les rayons ardents. Par contre, une fois bien installée, cette plante a une excellente résistance au sec. Faudra voir la résistance au froid...
ça, j'ai oubié le nom mais ça résiste aussi au sec et la couleur est tonique sous le soleil.

Un rosier miminiature, bouture de ma chère Caro qui a résisté à l'hiver (la bouture hein, pas Caro) et devrait résister à l'été si je soigne mes arrosages : Mélanie Foucart.
Cette année, j'ai arrêté de compter les fleurs de nénuphars : y en a continuellement depuis des semaines.
Heureusement que tout s'était généreusement développé au printemps car depuis quelques semaines c'est régime sec
Une des arches métal nouvellement installée commence à plaire à l'ipomée vivace qui s'enroule langoureusement à elle. Bon, elle souffre aussi du violent soleil et de la chaleur mais offre gentillement ses fleurs bleues quotidiennes. Derrière le miscanthus dont le port fontaine me plait bien, le Paulownia pousse doucettement pour son 1er printemps.
Un ami s'est débarrassé de cette ancienne machine à coudre. N'ayant ni la place ni l'envie de la mettre à l'intérieur, je m'en sers de tuteur au rosier The Fairy
 Mes Amies, mes Amis, je ne suis plus blogconnectée depuis quelques temps ; les priorités professionnelles sont passées par dessus tout. Tiens, d'ailleurs, faudra qu'un jour je vous raconte que mes chères collègues de la Sarthe m'ont offert la visite du sublime jardin d'atmosphère "Le Petit Bordeaux" avec le livre dédicacé de ses propriétaires s'il vous plait. Comme quoi, mon nouveau job me permet de conjuguer 2 passions : la radio et les jardins ! Pour tout vous expliquer, entre janvier et aujourd'hui, j'ai bossé dans l'Isère, en région parisienne, en Corse, en Bretagne, dans les Landes, en Sarthe...et j'ai toujours une tonne de travail quand je rentre chez moi. Bref, une vie professionnelle que j'adore pour son côté si riche en déplacements, découvertes et rencontres !
Vous comprendrez que je ne sais fichtre pas à quel moment je pourrai revenir par ici car ce rythme devrait durer. Je pense fort à vous toutes et tous. Prenez soin de vous, de vos jardins et passez un merveilleux été 2017. 
Je vous embrasse.
La jardinière en herbe et sa cloche qui a sonné