Affichage des articles dont le libellé est vacances. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est vacances. Afficher tous les articles

mercredi 1 juillet 2015

Bouquet final...

Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing... Vous avez reconnu ? Moui, c'est ça : la sonnerie des vacances a retenti pour Jardine et Ris ! Donc, sauf urgence extrême, comme une floraison inopinée, voire inespérée, de nénuphar ou impromptue d'Hydrangea vanille fraise ou encore ma migration définitive vers les terres plus fraîches et arrosées de Ploumanach ou Cherbourg (22° là-bas contre 38 chez moi ce jour et ça grimpe encore), je vous fous la paix jusqu'au 18 août prochain, date à laquelle nous fêterons les 2 ans de ce blog en toute intimité. Mais avant ça, je vous montre une ultime fois de quoi la canicule (vous notez à quel point ces 3 syllabes ressemblent à un hôôôrrible gros mot ?) est cap' dans un jardin gardois (saloperie de climat, va) en plus de faire bouillir sa jardinière tantôt découragée, tantôt encore bourrée de projets (ou de rosé selon l'heure) dans le jardin et dans la maison.
Allons, j'ouvre la grille pour la dernière fois de l'année scolaire et sortez sans bousculade svp : 
Non, la variété de Rhus (ou Sumac) pleureur n'existe pas dans mon jardin. Par contre, les feuilles du Rhus pleurent parce qu'il fait très soif. Au gauche du Sumac, la tige nue est sensée être un grenadier...enfin...était sensée...Paix à ses racines +
Le myrte est la plante idéale de terrain sec (au passage, vous voyez que le chiendent mais aussi le liseron sont aussi extrêmement résistants à la sécheresse). Oui mais voilà : j'ai planté celui-ci en avril et la sécheresse qui a suivie lui a presque été fatale alors que....
...celui que j'ai planté il y a 2 ans, en automne, se porte comme un charme et sa floraison est un bonheur...
... De plus, avec son feuillage persistant et sa docilité à la taille, il est fait pour moi et pour mon climat
Evidemment, la sécheresse stoppe toute croissance donc je m'agenouille pour prendre des photos et vous faire croire que c'est exubérant chez moi ; il n'en est rien, hélas...
Ch'uis contente : cette bignone que j'ai plantée au printemps 2012 a fait une simulation de crevage l'an dernier (aucune fleur en 2 ans et feuilles jaunissant très tôt dans la saison) et j'ai bien failli arracher le pitoyable petit tronc qu'il restait ; finalement, j'ai oublié et j'ai bien fait car elle est repartie de la base 
Contente bis : ma chaise à boutures fonctionne bien et tout se développe vachement bien ; je vais bientôt pouvoir envoyer les Aeonium à Sandra et Brindille !

C'est bien pour faire plaisir à ma Poussine Tornade que je mets des tournesols parce que voyez-vous, le soleil, moi, en ce moment, je voudrais bien lui tourner le dos pendant quelques jours.
Je pense que je vais partir à la recherche de nouvelles variétés d'agapanthes : j'adore cette fleur. Si vous êtes connaisseuses et seurs, n'hésitez pas à balancer les noms et je noterai tout consciencieusement pour mes futures plantations d'automne.
Je ne pouvais vous épargner le cliché d'un jardin du midi : tout un massif de lavandes en pleine floraison. 
Il résiste magnifiquement au soleil du matin au soir et sans eau :
Vitex agnus castus ou Poivre des moines.
Comme son nom l'indique, au moyen âge, les ecclésiastiques consommaient les baies de cet arbuste pour ne pas céder à la tentation de la chair ou les mélangeaient aux plumes de leur oreiller pour éviter de mettre en branle leur inconscient endormi avec d'o
dieux rêves érotiques (hum....je sais : c'est pas toujours chrétien ce que j'écris). Ainsi, en ce temps-là, le moine poivré qui ne causait qu'en vieux français ou en latin déclarait sentencieusement : "pouavre de moi...je suis castrus à cause de ce poivre qui en plus, m'irrite l'agnus ; ça presse, je m'en vais aller aux latrines en vitex." Voilà l'origine, trop méconnue, du nom de ce petit arbre aux si jolies fleurs bleues.

    Je vous souhaite un merveilleux été plein de chaleureuses fraîches rencontres, découvertes, siestes, rosé, Bonheur avec un grand B et Rire avec un grand R.
Bien amicalement,

La jardinière en herbe caniculée s'esquive.

vendredi 4 juillet 2014

Rêves, errances...en mode vacances

   Fatiguées (és) que vous devez être en cette fin d'année scolaire, le changement des rythmes n'arrangeant pas forcément les choses (évidemment, celles et ceux qui ont la chance d'être dégagés des obligations travailleuses ne sont pas concernés par ce passage), je vous livre aujourd'hui mon dernier billet de la saison car je suis lucide : mes écrits à rallongesssss ne sont pas de tout repos. Ah non hein, s'il vous plaît, pas de larmettes car, d'une part, vous allez saccager votre clavier et d'autre part je reviendrai vous gaver de mes écrits zen, thème qui m'est cher, (ouaip, ok, celle-ci ne fait pas mourir de rire)  dès le 18 août pour fêter dignement le 1er anniversaire de ce blog. 

D'ici là, je vais rêver encore le jardin et la maison (des tonnes de projets, je ne vous dis que ça) et errer dans d'autres cadres verdoyants (ou vers Paris, on verra) comme toute vacancière du Sud qui se respecte. Je vais aussi penser au prix qui sera éventuellement décerné à mon jardin, en septembre, par le service environnement de ma commune. Comme vous l'avez peut-être déjà lu dans mes réponses à vos commentaires adorables, le jury n'a pas été indifférent à ce jardin. Je crois même pouvoir dire, sans me la péter trop fort, que j'ai rempli les critères principaux pour ce concours : ils ont manifesté un réel intérêt pour les tracés du jardin et ses éléments décoratifs (critère créativité) ; ils ont eu une vraie curiosité pour la réalisation (critères implication, entretien) ; ils ont franchement approuvé les plantations (critère choix des végétaux) et ont été sensibles à ma démarche zéro produit chimique (critère impact environnemental), Reste plus qu'à attendre sereinement les résultats.
L'agapanthe que j'aime tant...
...sous toutes...

ses coutures ; les tiges font 1.20 m !
Un aster (anonyme) s'entraîne pour l'automne

Les lavatères annuelles blanches fleurissent tout juste maintenant, sous le regard hautain des cosmos et la douce caresse du feuillage d'Aster Monte Cassino
Un petite Tornade a fêté officieusement ses 5 ans avec ses copines de classe. Le tipi nomade cède à tous leurs caprices...
Et pour que vous ne m'oubliiez pas durant ces quelques semaines d'absence, je vous en laisse une toute mignonne pour la route ; elle ne sort pas de mon cerveau à moi (à cette période de l'année, mon cerveau a déjà levé le camp pour d'autres sphères) mais je me sens plein d'affinités avec son auteure(r) inconnue(u) :

 « Marguerite était très timide. Elle était jonquille, mais elle était très très timide. Elle perdait vite les pétales.
En plus elle était très malade.
Elle décida d'aller voir un médecin pour fleurs et elle se rendit chez le Dr Bouquet, Corolle Bouquet. (Qui habitait rue Léon Blüm).
- Bonsoir Docteur.
- Bonsoir Marguerite. Alors que se pistil ma petite Marguerite?
- J'ai fait des bêtises docteur.
- Vase? Je vous demande chardon? Quel genre de bêtises?
- Je me suis myo-sottises!
- Ce n'est pas grave... Marguerite c'est de ton âge.
Toutes les petites fleurs font des sottises!
- Ce n'est pas tout, docteur!
- Aaah bon... ?
- Non, je suis amoureuse de Fanfan la Tulipe et ça me donne des végétations et puis, quand je mange, j'ai du mal à Azalée!... et j'ai les oreilles qui bourgeonnent.
- Aaaah, ça c'est plus grave... Je vais devoir t'opérer.Quelle heure est-il ?
- Sécateur docteur.
- Déjà. Opérons vite!
Hélas, l'opération rata. Marguerite fut paralysée dans la fleur de l'âge et
elle resta plantée là ... comme un légume.
Elle alla porter plante au commissariat. Chez les flicus. Mais personne ne
voulait l'écouter. On lui répétait sans cesse `Aaaah mais mademoiselle, il
faut accepter les conséquences: cette opération a été réalisée à fleuristes
et périls.´
Marguerite était très très malheureuse. Elle tenta même de mettre fin à ses jours. Il lui restait pourtant une toute dernière chance: une greffe. Cette dernière réussit parfaitement. Marguerite était guérie. Elle redevint pollen de vie, elle put recommencer à jouer à cache-cache-pot et se maria avec Chris (Chris Anthème)qu'on croyait homo mais qui était terreau et elle devint graine d'Angleterre. Car Chris Anthème était engrais. Marguerite fut heureuse pour des siècles et des cyclamens. On peut dire qu'elle a eu du pot.... »


Pour terminer vraiment cette fois, je vous invite à découvrir, alanguies (is) sur un transat, "ce guide facile sur l'écologie pour devenir un parfait écolo en dix gestes simples. Cet ouvrage est personnalisé, ce qui le rend unique, et il traite de l'écologie de façon drôle et ludique. Il vaut vraiment le détour". S'il vous intéresse, découvrez-le sans plus tarder en suivant ce lien

Alors ? Prêtes et prêts à vous la couler douce ? 
Je vous souhaite un été sublime de rire, de fleurs, de découvertes, de paresse et....de rosé bien frais ! D'avance, je vous le dis : je suis bloguement contente à l'idée de vous retrouver à la rentrée ...
Toutes mes pensées les plus a
micales en attendant...
Petite surprise sauvage dans les cailloux



La jardinière en herbe en pause prose