Il m'en fait VOIR de tou-tes-les-cou-leurs...

   ...et si vous consentez à en être les témoins oculaires, je verrai ça d'un bon oeil  (émoticône adaptée : ;-))

  

BLEU, MAUVE, ETC.

Ahlala...Pacific Dream...je le couve des yeux çui-là

je le vois, je le sniffe, je l'adore 

De tous les côtés

Y a intérêt que je réussisse au moins une bouture pour une Toupti à qui ce rosier a tapé dans l'oeil

Mauve encore : l'Alyogyne huegelii est bien reparti, ça crève les yeux

Aeonium lui fait son oeil de velours et ils ont l'air de bien s'entendre ces deux-là !
Message perso à Brindille et Sandra : je vous prépare des boutures de cet Aeonium Velour !

Une petite annuelle bleue qui bouche les trous encore nombreux dans le jardin : Isotoma Tristar ; à droite, l'allée carrossable bordée d'iris non identifiés mais que j'appelle volontiers "Iris de bord de route" (ils sont, hélas, fanés au moment où je publie ce billet).
Zut, j'ai rien avec voir ou oeil sur cette légende. 

CREME, BLANC..

Comme il faut voir midi à sa porte, le rosier Mon Jardin Ma Maison, découvert chez Gine l'an dernier, me fait vivre la vie en crème (c'est un peu tarte ce que j'écris là, non ?) tout près de l'entrée de mon chez-moi. Et quel parfum mes amies-is (qui se révèle encore plus présent en milieu de journée) ! Ici les 4 phases d'épanouissement sa fleur 

Crème/blanc encore : Camassia ; même les bestioles viennent lui faire les yeux doux

associé au pourpre du Cotinus et la légèreté des stipas, ça fait chaud aux yeux...mais c'est fini : tous mes camassias sont déjà fanés

Les 1ères fleurs d'Opalia grimpant ou du seringat, ou encore du genêt blanc que je croyais crevé (Retama monosperma) me font écarquiller les yeux d'heureuse surprise

Dans le massif  "pas que blanc", je ne regarde pas forcément les valérianes, les sauges et les oenothères blancs dans le blanc des yeux mais ils font quand même leur petit effet  

Des nuages blancs sur les nuages verts du pyracantha ; une chouette superposition ; à l'heure où je publie ces photos, la floraison est terminée et les baies se préparent déjà mais pour l'instant, je suis ça du coin de l’œil 

Les céraistes, oui je sais, c'est banal mais qu'est-ce que c'est beau ! de merveilleux coussins gris à petites fleurs blanches me tapent dans l'oeil tout autour du coin bassin 

TRANSITION BLANC/ROSE :

Qu'il soit x florentinus, , x skanbergii (en haut à droite), purpureus, de Montpellier ou salvifolius, les floraisons printanières des cistus sautent aux yeux par leur légèreté soyeuse ! (j'ai aussi le cotonneux mais je remets pas la main sur la photo et j'ai la flemme d'aller en faire une autre...et en plus, il fait nuit : on voit pus rien)

 ROSE

Quant à voir la vie en rose, ce n'est pas le choix et le nombre qui manquent pour la regarder droit dans les yeux !

Rosier non identifié déjà là à mon arrivée

Blush Noisette me fait voir qu'il est capable d'être trèèèès généreux


Excelsa démarre sa floraison après une poussée très vigoureuse. Pour lui, je signe les yeux fermés. Voyez comment il était au printemps 2014 :

Pour ce qui est du pourpre, je vais abréger car je vois bien que vous n'en voyez pas la fin, de ce billet. Et je vais vous épargner le rouge, le jaune, l'orange même si j'ai matièr-à ; on verra ça la prochaine fois :

Cardinal de Richelieu, installé au printemps 2014, est couvert de roses d'un pourpre violacé juste sublime. Je n'en crois pas mes yeux et mes sinus chaque fois que je passe devant lui ! Dommage qu'il ne soit pas remontant...

 NON CLASSÉ... ou la couleur des mots :

Vous vous souvenez du malotru qui m'avait lancé un "A l'haie vous faire encadrer" ? Eh bien, je l'ai recroisé l'autre jour à la même intersection, ce con ; il a répété quasiment la même chose ("Allez vous faire encadr'haie") ; j'ai répété quasiment moi aussi ; œil pour œil, dent pour dent :

Ma Poussine Tornade et moi ajoutons des cadres dans la haie ; nous les fabriquons avec des branches de tilleul arrachées par le vent où au gré de nos trouvailles ; bientôt une galerie ? on verra....

Alors, si j'ai ce malotru con, pas dans l'oeil, en revanche, je n'ai pas le compas dans l'oeil pour mon projet embellissement de la zone gravillonnée : 

Je vous en ai parlé dans le précédent billet : pour l'embellissement de la zone carrossable, (mmmouai, le mot embellissement est peut-être un peu fort) sans que ça me coûte un nerf optique, j'ai acheté 2 m2 de pavés autobloquants gris de différents formats (22€/m2) et je les pose en opus incertum (plus incertum qu'opus pour tout avouer). C'est fait sans compas mais on y voit que du feu....hum, hum. Au fil des variations de ma bourse, j'achèterai quelques pavés supplémentaires toujours posés selon un calepinage libre. 
La merde, c'est que maintenant, je dois creuser à la pioche ce remblai si compacté pour y intégrer ce pavage ; j'ai commencé : c'est affreux.

     Vous voyez bien que j'en vois de toutes les couleurs ! Et la liste n'est pas exhaustive ; il faudrait tant de pages pour tout vous présenter que je redoute de piquer vos yeux. Alors j'arrête pour aujourd'hui car "à vouloir se faire entendre, on risque d'être mal vu" (citation dont je ne connais pas l'auteur -certainement un viticulteur- mais dans laquelle je vois quelque justesse...même si je suis un peu dure de la feuille).

Passez une très belle semaine à voir et/ou à revoir vos rêves de jardin et de fleurs en gardant les yeux en face des trous...

La jardinière en herbe bon pied bon œil 

P.S. : prochain épisode, le résultat de visu de 2 tests BOTANIC