mardi 27 mai 2014

Les invités inattendus…



     Si je passe beaucoup de temps à « travailler » dans le jardin, j’y vis aussi une abondance d’épisodes de contemplation, rêverie, rire (!), promenades à pas de fourmi avec une halte tous les deux mètres, une démarche bien connue des paresseuses diagnostiquées…ou des malchanceux des sports d’hiver.

Cette année, j’ai été gâtée en émotions jardinières en découvrant quelques jolies fleurs que je n’ai pas installées et que je n’avais pas remarquées l’année dernière (ni celle d’avant et on s’arrêtera là car au printemps 2011, je n’habitais pas ici). La dernière surprise en date est celle-ci :

Cette ancolie venue de nulle part me comble de joie ; d'autant que son bouton ancolhibou a fait des efforts de coquetterie sous le regard troublé du bouton-chouette


 
Des Gueules-de-loup ou Mufliers se logent un peu partout alors que nous n'en avons jamais semées. Merci à vous l'inconnu, vent ou volatile au bec percé, d'être passé par là


Coincés entre les rosier Little White Pet et Mermaid, des pois de senteur se sont pointés à la fête. Encore merci au bec percé ?


4 ans que je n'avais pas vu de fleurs sur ces Agapanthes en pot ; cette année, j'en ai repéré 6 
Des nigelles de Damas offertes par ma collègue jardinière 
Attendues les tomates, certes...mais pas déjà ! (celle-ci fait 5 cm de diamètre)
Inattendu, celui que j'ai pris pour un serpent mais qui est en réalité un orvet (au moins 50 cm quand même !). Ouf...
Alors que je récupérais ce laurier à petites feuilles (j'ignore son nom) dans sa benne à déchets, le pépiniériste m'a sentencieusement déclaré : "oh, prenez le si vous voulez mais...vous savez, d'un âne, on ne fait pas un cheval de courses..." Cette tige frêle, je vais tenter de la sauver sans exiger d'elle un 1000 m/haies... j'ai beaucoup de tendresse pour les ânes 
  Je termine avec quelques vues plus générales du jardin
au petit matin ou...

...au petit soir (vui, ce jour-là, j'ai bullé au même endroit du matin au soir) ou...
...au petit orage avec ses nuages à la lumière jaunissante
J'ai hâte que les écrans verts dissimulent les bâtiments qui ceinturent le jardin avec vue plongeante chez nous à volonté

J'insiste mais il
me plaît, que voulez-vous
 

Soit dit en passant, je signe là mon 100ème billet et croyez-moi, je me sens un peu comme une sportive olympique…du clavier : essoufflée mais pas peu fière de participer grâce à l’équipe de choc (ou de coach, à l’an vert) qui me motive : VOUS !

Pour fêter ça (je vous l’avais promis) et en tant que nouvelle partenaire du programme Botanic (que je dédie tout spécialement à ma copine Annick), j’ai la possibilité d’offrir, aux 2 premiers commentaires, le dernier numéro (4ème du nom) du mag Printemps Eté 2014. Un concentré d’articles informatifs de déco, de savoir-faire, de découvertes, de beauté, de cuisine et j’en oublie certainement, réunis sur 130 pages écolo à feuilleter flemmardement allongée(é) sur son sofa ou sur son transat en sirotant sa tisane au houblon qui pétille ! Donc je le répète, les premiers auront le dernier. Alors, qui qu'en veut ? 
Belle semaine ascensionnelle dans vos jardins...

La jardinière en herbe, cent fois...




mardi 20 mai 2014

« Moi vouloir toi…de haut en bas »



 Je l’attendais, je l’implorais, je l’invoquais mais tout me laisse penser  qu’elle est un peu comme moi : dure de la feuille… (en même temps, à sa décharge, faut reconnaître que je lui avais passé un sérieux savon dans cet article) Or, ce lundi, la pluie a enfin prêté attention à mes supplications : elle est venue ! Après quelques semaines de vent ravageur pour les plantes, le jardin revit ; feuilles et fleurs ruissellent de bonheur et peuvent vraiment prendre leurs aises. Ce miracle est certainement dû aux cumuls (ou aux nimbus ? difficile à dire) de nos rituels sacrés de dimanche dernier mis en œuvre grâce à ma Poussine Tornade : un tepee bohème improvisé dans le jardin et une danse de la pluie (avec chants à tue-tête, c’était plus sûr et, culturellement parlant, je connais mieux) :


Ah, vous étiez prévenues (us) hein : bohème
Diamant de Mai s'extirpe péniblement de là
Cardamine, tu m'avais dit que j'avais plusieurs cordes à mon arc et...au final, tu vois : j'en ai qu'une...et pas très très solide en plus mais...c'est mon fil conducteur...

ça y est, ça marche...youhouuuu


Les dernières fleurs écloses découvrent l’effet douche froide mais les vues ci-après datent d'avant la pluie : je n’ai pas fait de photos en direct sous les gouttes ; ça me fait friser : 
Point de légende hein ? Vous en avez toutes de splendides
Première fleur de Coquelourde un peu décoiffée par le vent
Assez curieux cet iris fétide ; trop discret à mon goût
Verbena ch'ais pus quoi (et le toilettage autour qui laisse à désirer : je me laisse déborder)
Faudra encore quelques années pour qu'Excelsa encadre la fenêtre ; en tout cas, le buis l'encourage de tout son coeur

Ooooh, enfin des fleurs blanches dans le massif blanc (oenothères)


1ère fleur de Lavatère : 8 cm de diamètre 

The Fairy, je l'adore même avec ses pucerons

Le Trachelospermum jasminoïde (ou jasmin étoilé pour moins postillonner en le disant),  se fraie un chemin  
Pour le Cotinus, je l'affirme haut et fort : il a le vent en pourpre

Et comme le plus beau reste toujours à venir, les petites en gestation pourront sereinement atteindre leur maturité, entre pluie et soleil...
...comme le Delphinium qui nous prépare un bleu premier cru

ou les Penstemons qui avaient très soif
Alors qu’il était absent depuis quelques jours, le jaune (je m’habitue à tout, finalement j'aime bien le jaune) a fait un come back très remarqué, quelques jours avant la pluie :
J'ai horriblement galéré pour dénicher le nom de cette jaune (déjà dans le jardin à mon arrivée) à la floraison abondante. J'ai même failli toquer chez vous pour avoir de l'aide. Salicaire jaune ou Lysimachia. C'est bon ? je mé pas crompé ?

« …Chaque matin, la nature t'enseigne le retour de la vie… »  (proverbe Amérindien
Le vieux genêt à balais ou Cytisus Scoparius

A propos de nature, je suis très en retard mais promis sur le prochain billet (le centième de ce blog, voui), j'ai une bricole à vous faire gagner.
Et n’oubliez pas : 


"Quand un homme s'éloigne de la

 nature, son cœur se durcit." (encore un proverbe

 Amérindien)
A méditer...

Et que cette fin mai vous soit douce et nature, comme la confiture (proverbe Alineegécriéien)…See you plus tard.

La jardinière en herbe Arc-en-Ciel




mercredi 14 mai 2014

Ma vie en vert…tous azimuts


    Le printemps se déchaîne et moi aussi, les Saints de glace n’ayant même pas pris la peine de refroidir l’ambiance.

Côté jardin, bleus et violets s'en donnent à cœur joie, reluqués de près par les roses et les blancs alors que les jaunes s'apaisent peu à peu...
Agathea : simple, bleu, cœur jaune. Tout pour me plaire

La clématite dont j'ai oublié le nom démarre tout juste sa floraison
Le Céanothe un peu timide question volume nous fait le plaisir d'une jolie floraison aux côtés d'une sauge rose et d'une Hebe (qu'on ne voit pas, tellement je merde les photos)
Lin vivace, une autre fleur que j'adore
Blush Noisette croule sous les roses tendres (même le tuyau d'arrosage du potager se tord pour zieuter)

                       Une sauge violette,

un saule crevette,
l'anagramme me guette...


Tiens, un ciste noyé dans les hémérocalles au bord de fleurir, que j'ai oublié de vous montrer l'autre jour...

Little White Pet a ses boutons roses mais ses fleurs sont blanches
...Dans notre course effrénée à la  « si je te plante, tu germes »,  mon potager vit une jeunesse épanouie avec moult fleurs à ses pieds de courgettes et de tomates ; les « radis de 18 jours », eux, font leur boulot en 10 à peine (non, lecteur du patronat, ramène pas ta fraise ici et inutile de me prendre le chou avec tes salades de productivité ; y a longtemps que tu ne peux plus me prendre pour une prune car chez moi, tout va bien et, sans forcer, j’ai la patate). Les fraises, justement, n'en finissent plus de rougir de plaisir ! A ce rythme-là, il y a fort à parier que je vais déserter un peu ces pages pour m'associer plus étroitement encore à ma verdure. 


Ma puce Tornade déguste les radis comme des bonbons
Son dessert préféré
Des fleurs de tomates sur tous les plants 

                                                                           
Idem pour les courgettes : la ratatouille 2014 pourrait bien être un cru exceptionnel


 Côté maison, c’est le grand ménage de printemps avec tout son chamboulement de rotation hiver/été dans les armoires mais aussi  sur les tringles à rideaux. J’ai troqué les rideaux roses du salon contre des verts (plus précisément "kaki clair" mais au final, la couleur est assez indéfinissable), en opérant toujours selon ma vieille recette : vieux draps de lin un peu élimés et teinture. Les embrases sont extraites d’une robe que je ne mettais plus, un vieux chemisier violet étant quant à lui recyclé en housse de coussin ainsi que d’autres frusques métamorphosées en déco... Résultat, j’ai rhabillé la maison pour l’été et je n’ai plus rien à me mettre (non, je ne ferai pas une robe avec les rideaux roses, ils sont réutilisés dans ma chambre).
Qu’à cela ne tienne :
en mai, fais ce qu’il te plaît 
 en juin, tu te vêtiras d’un rien !
Inondés de soleil, ils paraissent presque vert anis (j'aime pô le vert anis mais là, je me sens bien dans la pièce). Et vous voyez le coussin violet sur le canapé ? C'est un chemisier que j'ai coupé juste sous les manches puis, couture en haut, couture en bas et bien sûr, j'ai conservé les boutons pour dé-housser facilement
L'Homme voyant disparaître les rideaux rose
fifille trouve ceux-ci à son goût

 C’est vert, ça y est !! C’est royal le printemps ! 

Viiive le printemps !!!
Belle suite à vous dans vos beaux jardins...
Ma jolie Bulbine frutescens
La jardinière en herbe en vert et tout contre son jardin


P.S : Prochain rendez-vous dans ces pages : si tout va bien, j’aurai un truc à vous faire gagner.